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QUELQUES QUESTIONS FREQUENTES
 
 
 
 

- Pourquoi un graphiste ça semble cher ?

- Et si j'utilisais l'IA ? Ou Canva ?

- La cession de droits. Kezako ?

- Comment ça va se passer avec FloD.Art ?

 

 
  Cher ? Vraiment ?  
 

 

Tout d'abord, il faut préciser qu'établir un prix fixe applicable à tout le monde est impossible. Le travail du graphiste freelance est un travail sur mesure, donc le prix lui aussi est travaillé sur mesure.

Toutefois, un certain nombre d'éléments sont toujours pris en compte dans le prix: le nombre de jours de travail, la cession de droits, les charges, l'amortissement des frais de matériel et maintenance, les assurances et l'administration.

Il y a donc une bonne partie du prix que le graphiste ne voit pas passer. Et oui, le graphiste n'est pas millionnaire, loin de là. Mais pour s'assurer un revenu minimum, et quelques congés annuels, le prix doit être calculé au plus juste.

Un ordre de grandeur ?

Sur le marché des graphistes, vous trouverez des tarifs journaliers de 250 à 600 € / jour. Evidemment, le tarif est souvent fonction de l'expérience du dit graphiste et de l'étendue des compétences qu'il peut mettre à votre service.

Ce tarif comprend les heures de travail rémunérées et les heures non rémunérée. Je m'explique: comme toute entreprise, il y a des heures où le graphiste travail directement sur votre projet, et des heures où il travail sur ce qui sert indirectement à votre projet, c'est à dire le fonctionnement même de l'entreprise du graphiste. Si l'ensemble de ces heures n'est pas pris en compte, alors le graphiste meurt de faim ... littéralement !!!!

Par exemple: imaginons un restaurateur. S'il ne compte que les heures rémunérées directement, alors il ne compte que son temps de cuisine et en service à table, donc pas grand chose finalement. Il faut bien qu'il compte aussi le temps de mise en place, de nettoyage, de courses ou livraison, d'épluchage, de plonge, de commandes et d'administration. Sinon, c'est la moitié ou les 2 tiers de son temps de travail qui n'existe plus, et donc lui aussi, il meurt de faim à la fin du mois, même si la salle de restaurant est remplie.

Bref, en dessous de ce tarif, vous pouvez vraiment vous demander si la prestation sera à la hauteur de vos attentes. Au dessus de ce tarif, il s'agit de graphistes chevronnés spécialisés dans les très grosses entreprises.
Pour ma part, je me positionne dans la moyenne avec un tarif à 400 € / jour, ce qui semble raisonnable.

 

   
  IA et Canva  
 

 

Et si vous utilisiez l'IA ?

On parle beacoup de l'IA générative. Effectivement, en tapant quelques lignes de descritption sur internet, l'IA est capable de générer n'importe quel graphisme en quelques secondes. Mais là est bien le problème: "n'importe quel" ...

Revenons un instant sur le mode de fonctionnement de l'IA. Il s'agit d'une grosse calculatrice (ordinateur, calcul, algorithme ...). L'IA va chercher un maximum d'informations à sa disposition sur internet. Elle va compiler, trier, associer, l'ensemble des éléments qu'elle trouve, pour générer une synthèse. Cette image "synthèse" est donc un résumé de ce que l'IA trouve sur internet. Elle n'est donc pas douée de pensée et de créativité. Impossible !

En utilisant l'IA, vous aurez certes toutes les images que vous désirez gratuitement et ultra rapidement. Mais au final, il s'agit d'un travail bas de gamme qui ne s'accorde pas avec votre objectif: mettre en valeur votre entreprise.

L'IA est une industrialisation de l'image; produire vite et en grande quantité. A chacun de s'adapter, et de se contenter de cette production.

Le graphiste fait du sur mesure. Il s'adapte à votre entreprise, votre produit, votre personnalité, vos problèmatiques et vos objectifs. Il rend votre communication unique et singulière.

 

Et Canva ?

C'est un logiciel très complet pour les "non graphistes". Il permet de créer des présentations digitales ou print d'assez bonne qualité. La prise en main est facile et accessible. Les modèles prêts à l'emploi sont très nombreux.

Alors, pourquoi pas ?
Parce qu'il est impossible de travailler le trait sous Canva. Ce logiciel ne contient pas les outils de dessin nécessaires à une création graphique complète et originale.

Il ne contient pas non plus tout le savoir et les compétences d'un graphiste: le dessin, la colorimétrie, la mise en page, les concepts, l'expérience terrain, la créativité.

En bref, le travail d'un graphiste n'est pas "que" de savoir utiliser l'informatique. Un bon graphiste pourrait même se passer complètement d'un ordinateur. Le black out informatique n'est pas un problème ;-))

 

   
  Cession de droits  
 

 

En droit français, un graphiste est considéré comme un artiste. Il détient donc des droits d'auteur qui protègent ses oeuvres. Mais il ne peut pas travailler si son client ne peut pas utiliser les dites oeuvres. Donc, il existe la "cession de droits".

Dans les droits d'auteur, il existe 2 types de droits: les droits moraux et les droits patrimoniaux.

Les droits moraux sont indissociables de l'auteur. Ils sont "perpétuels, inaliénables et imprescriptibles". Article L.121-1 du code de la propriété intellectuelle.
Ce charabia juridique explique tout simplement que c'est bien l'artiste (le graphiste) l'auteur de l'oeuvre et pas quelqu'un d'autre.
Si vous faite un schéma du dessin que vous voulez, et que vous demandez à un artiste de le réaliser, même si vous avez émis le début de l'idée, cela reste l'oeuvre de l'artiste, donc de celui qui l'a dessiné et créé.

Les droits patrimoniaux sont les droits d'utilisation d'une oeuvre. Cette utilisation peut être de représentation, ou de reproduction, ou d'exploitation, ou de commercialisation ...
Il faut donc que le graphiste cède ses droits patrimoniaux pour que le client puisse utiliser la production du graphiste. Cette cession doit toutefois être précise pour que le droit la prenne en considération.
On trouvera donc obligatoirement précisé: le type d'utilisation, la durée, l'usage ou support, la zone de diffusion, parfois la quantité, et le pourcentage de calcul des droits (en général autour de 30%).

En l'absence de cession de droits, l'utilisateur de l'oeuvre peut être poursuivi en justice pour "contrefaçon" et se voir attribué des sanctions pénales.

La cession de droits protège donc légalement l'auteur, et aussi l'utilisateur, c'est à dire le graphiste et son client.

 

   
 
Vous êtes prêts ?
Alors, comment ça se passe ?
 
 

 

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